4. Activation des récepteurs :
Ces
variations de potentiel correspondent à l'apparition de courants
ioniques
transmembranaires dus à l'ouverture de canaux chimio-dépendants
activés
par le neurotransmetteur.
Il en existe de 2
types :
- ionotropiques
- métabotropiques
De plus, la présence
de tel ou tel type de récepteurs est spécifique au
neurotransmetteur mis en jeu dans la transmission synaptique.
1) Les récepteurs ionotropiques :
(Neurosciences,
édition Dunod, Paris 2013 by J.F
Camps/D.Eugène/M.Gauthier/Y.Gioanni)
|
Le
neurotransmetteur se fixe sur un site spécifique de protéines-canaux
transmembranaires ce qui entraîne une modification
de la conformation de ces protéines
qui deviennent perméables
à certains ions. On parle de
récepteurs
ionotropiques
ou récepteurs canaux.
Les
récepteurs ionotropiques sont des assemblages
de plusieurs proteines appelées sous unités
qui sont au nombre de 3 à 5 ( trimère, tétramère, pentamère ).
Les sites de liaison
aux transmetteurs sont situés dans la partie extracellulaire
du complexe protéique et la disposition des différentes sous-unités
en cercle permet la formation d'un pore rempli d'eau au
travers duquel vont diffuser les ions spécifiques selon le type de
récepteurs.
Ce mécanisme d'action
sur la protéine-canal est rapide. Il
correspond donc à un système intervenant dans un simple transfert
d'information.
On
peut trouver comme exemple de récepteurs ionotropiques les
récepteurs 5-HT3, récepteurs spécifiques à la sérotonine ( voir
"Lasynapse sérotoninergique").
2 ) Les récepteurs métabotropiques :
Les récepteurs
métabotropiques sont
des protéines qui en réponse à l'action d'un ligand changent
leur conformation.
En
général, ils sont généralement couplés à des molécules
associées à la membrane appelées protéines
G trimériques, 7 fois transmembranaires, utilisés pour
la libération de sérotonine.
L'activation
du récepteur entraîne la dissociation de
la protéine G qui va alors interagir directement avec un
canal ionique ou bien déclencher une cascade
de signalisation intracellulaire impliquant
différentes protéines effectrices;
Ces
récepteurs peuvent donc avoir des actions variables entraînant des
réactions en chaîne ( cascade) plus ou moins nombreuses :
a)
Action directe via une protéine G :
→ La
protéine G agit directement sur une protéine canal.
(Neurosciences,
édition Dunod,Paris 2013 by J.F
Camps/D.Eugène/M.Gauthier/Y.Gioanni)
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b)
Activation indirecte par l'activation d'une enzyme :
→ Activation
de la protéine G provoquant la formation d'un
second messager intracellulaire
qui a son tour active une protéine canal.
(Neurosciences,
édition Dunod,Paris 2013 by J.F
Camps/D.Eugène/M.Gauthier/Y.Gioanni)
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c)
Activation indirecte par activation de l'expression des gènes :
La
protéine G va être activée formant un
second messager
agissant sur
l'expression du génome. La protéine kinase
AMPc-dépendante
(PKA)
sera alors activée permettant la phosphorylation
du CREB (facteur
de transcription*). Ainsi, une fois phosphorylé ( devenu
CREBP),
il se fixe sur un site de liaison de l'ADN (
CRE)
.
Un
nouveau canal ionique est donc synthétisé !
(Neurosciences,
édition Dunod, Paris 2013 by J.F
Camps/D.Eugène/M.Gauthier/Y.Gioanni)
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Quelles
différences entre ces types d'actions ?:
L'action directe
correspond plutôt à un système intervenant dans un simple
transfert d'informations comme les récepteurs
ionotropiques tandis que la mise en jeu d'un second messager est plus
longue mais plus durable.
5. Dépolarisation post-synaptique :
L'activation des différents types de récepteurs va donc permettre le passage des ions se trouvant dans la fente synaptique et crée une dépolarisation de la membrane post-synaptique. Si cette dépolarisation est suffisante, alors l'influx nerveux passera dans l'élément post-synaptique :
CA
Y EST L INFORMATION EST TRANSMISE !!
On
peut trouver comme exemple de récepteurs métabotropiques les
récepteurs 5-HT1,2,4,5,6 impliqués dans la synapse sérotoninergique.
Qu'en est-il des neurotransmetteurs après leur fixation ? --> Inactivation des récepteurs
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